Le guetteur

Stéradian publié initialement le 5 janvier 2013

2012

Chouette, un polar violent. Plein de flics se font fumer dès les soixante premières secondes, du grand art en plein Paris. Mais le mec de Critikat.com, Benoit Smith, se fait chier plutôt patiemment à vous expliquer en quoi ce polar n'est qu'une fin de soldes placidienne, alors je vous renvoie à ça. Mais trois acteurs en bonne forme : un Gourmet qui se tord le visage, de sourire hypocrite en larmoiements mielleux, nous rappelle joliment l'étendue de son immense registre, un peu contrairement à un Kassovitz trop militairement impassible pour être honnêtement autre chose qu'une « gueule », et un Auteuil, se bonifiant toujours, mais sans trop s'y retrouver. De Placido, on avait aimé la participation à l'anti-carcéral Mery per sempre ; il a pas pris une ride, à nous causer d'amours et de prisons.