Le linge sale de l’ENL

Samuele Bertoni est mort

• Notre collaborateur et ami Samuele Salvatore Bertoni est mort le soir du 6 juin 2013 lors d'un accident de la route.

Son véhicule, sa célèbre MG décapotable, a quitté la route dans un virage, entre Monaco et Menton, à 13 km de la frontière franco-italienne. Son corps calciné a été restitué à sa famille.

Il venait d'avoir 50 ans.

Sa collaboration à l'équipée sauvagement gonzo Lille 43000 datait de 2011.

Son œuvre majeure reste ses délicieuses pizzas, quelques contributions au sabordage et au sabotage de l'Occident dominant, ses carnets de route zigzagant entre vagabonderies inutiles et acuité politique.

Il restera encore dans nos mémoires comme le plus infatigable regardeur de films, dernière vitrine encore debout d'un monde éclaté.

Fait chier les précipices.

Nos pensées et notre chagrin se joignent à ceux de sa veuve et ses enfants. •

« Le cadeau »

• Alors que Maxime Le Forestier sort son quinzième album studio, les grévistes de l’ENL se réunissent clandestinement en lieu et place de la maison de Lacluysse. Ils mettent un terme à la grève. De Bavoir menace de balancer des oignons frais sur la Direction de l'école à laquelle il reproche l’absence de réaction.  M. de L'Error réagit aussitôt et dénonce « certaines velléités de rébellion parmi les élèves de l'école. Je rappelle donc simplement que toute insurrection sera réprimée par une main de fer, j'entends bien sûr celle de Bavoir. Donc gaffe. »

La pression est de plus en plus forte. Boycott de Mouline et foire d'empoigne. Le Directeur annonce un nouveau site « dans les jours qui viennent ». De Bavoir chante L'internationale en espagnol. Le 1er mai 2013 deviendra le premier jour de l'an I de l'ENL. •

Plus loin que la grève de l’ENL ?

• À peine rentré d’un voyage au Vénézuela, l’administrateur-adjoint en charge du C.G.S.P. (Comité Gonzo de Salut Public), Simon de Bavoir, a décrété l’état d’urgence.  Il parle « plannification » et d'aller « plus loin que la grève ». •

La danse des (vilains petits) canards

• Décidément la soirée braderie du premier septembre au stand du PCF était épique. Imaginez : le Capitaine Cœur-de-Bœuf, complètement aviné, dansant à se rompre les vertèbres devant un petit groupe de musique assez sympa, renversant son verre de bière à chaque déhanché, éructant divers propos incompréhensibles, etc. Soudain il grimpe dangereusement sur les tables à tréteaux. Stupéfiant. Tout tremble, les verres se renversent. Il se marre, le bougre, mais cette idée ne plait pas, pas du tout, aux hommes de sécurité du Parti. Le Capitaine a juste le temps d'esquisser quelques pas avant qu'un homme ne lui attrape violemment le bras pour le faire descendre. Son argument raisonne encore dans nos petites têtes : « J'te préviens, si tu casses la table, tu la payes ! » Sonné par cet uppercut idéologique, Cœur-de-Bœuf lance au milieu d’une pluie de postillons : « Staliniens ! Bande de staliniens ! » •