- Catégorie : Le linge sale de l’ENL
- Écrit par Lille43000
« Je ne démissionnerai pas ! »
• Depuis le début du mois de juin, une ambiance délétère a envahi les locaux de l’École Néogonzo de Lille (ENL). En effet, dans un communiqué datant du 3 juin, la direction de l’ENL a déclaré être « perpétuellement menacée par de nombreuses traîtrises », relevant les propos récents des élèves Simon de Bavoir et Esteban, qui constituent « des cas de très haute trahison ». À la suite de ce communiqué, certains élèves ont entrepris de publier de véritables appels à l’insurrection sur le site de l’école Lille43000.com. D’abord Esteban qui n’a pas hésité à insulter le directeur le 7 juin, voire à le menacer carrément. Selon lui, ce dernier « perd le contrôle de lui-même » – « la paranoïa gangrène la tour d'ivoire de la direction » – et « c'est le moment d'envoyer l'essence sur le feu ». Puis ça a été le tour de Simon de Bavoir, le 23 juin, qui a accusé le directeur de « despotisme, du muselage de l'ensemble de l'école par [ses] pratiques staliniennes », avant de demander sa « démission ».
« Je ne démissionnerai pas ! Qu’est-ce qu’ils s’imaginent, ces beatniks ! » Interrogé sur l’atmosphère actuelle à l’ENL, le directeur s’est montré ferme et serein. Pour lui, les quelques élèves qui souhaitent répandre l’anarchie dans l’école ne sont qu’une « minorité dérisoire », « des illuminés qui n’entendent rien à la gestion d’une école de journalisme aussi prestigieuse que la nôtre » : « Je vous parie qu’à la fin de l’été tout sera rentré dans l’ordre… en tout cas je m’en porte garant. » Ne souhaitant pas s’exprimer sur les éventuelles mesures répressives qui pourraient être prises à l’encontre de Simon de Bavoir et Esteban, le directeur a simplement répondu : « Vous serez au courant bien assez tôt. Je ne veux pas que ces escrocs puissent se carapater comme ça, ce n’est qu’en les prenant par surprise qu’on les aura ». Toutefois des rumeurs circulent déjà sur des tentatives d’attentat que la direction aurait commandités, notamment contre Esteban. Toujours selon ces rumeurs, le directeur aurait fait installer des caméras de surveillance et des mouchards chez Simon de Bavoir, dans le fin fond de la campagne française. « Des rumeurs ! s’est emporté le directeur. Vous vous basez sur des rumeurs ! Quand je pense que vous avez reçu la meilleure formation en journalisme qu’on puisse trouver en France… et vous vous basez sur des rumeurs ! Pourquoi pas trouver vos informations sur Facebook tant que vous y êtes ! Lamentable ! »
Pour le moment, Esteban et Simon de Bavoir restent introuvables et n’ont pas répondu à nos sollicitations. Les autres élèves de l’école, probablement par peur des représailles pouvant venir d’un côté comme de l’autre, n’ont pas souhaité aborder le sujet. Tout ce que nous pouvons dire actuellement, c’est que malgré le risque certain de renversement de la direction, cette dernière semble restée confiante et ne compte pas capituler. Jusqu’à quand ? Les insurgés préparent-ils un putsch ? Dans quelle mesure le directeur, contesté depuis son arrivée, pourra-t-il se maintenir ? Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons plus. •