À propos du 43000

Le 43000 en quelques chiffres

Fondation :

• 1945, mais son antenne lilloise 2007, par un certain Pavel V.

 

CA exercice 2012 :

• 43000 K€

 

Écarts de salaire :

• 1 pour 12 000

• Salaire direction : 380 K€/an

• Salaire présidence du Comité de Salut Public : 13 bananes par jour

 

Déficit exercice 2012 :

• 380 K€ et des bananes

 

Niveau d'études en entrant :

• Environ études supérieures, sauf certains

 

Niveau d'études en sortant :

• TF1, BFM, ça varie

 

Taux de réussite au diplôme de sortie :

• 98% en 2012

 

Frais de scolarité :

• RSA : gratuit

• Rotary : la corde pour vous pendre

• Étrangers, prisonniers : gratuit

• Les Pinçon-Charlot : 700€/mois

 

Superficie du journal papier :

• A3+

 

Superficie des locaux :

• (à vide) : 46 m2

• (bourré-e-s) 79 m2

 

Autonomie du rétro-proj :

• 20000h

 

Prix d'un abonnement au Chasseur Français :

• 30€

 

Prix d'une éponge :

• 21€

 

PTAC :

• 38t.

 

Âge du capitaine :

• 28 ans

 

Contenance du frigo :

• 100 l. d'alcool, des glaçons.

 

Statistiques :

• Parts de marché : 0,000,08%

• Heures passées par jour sur BFM TV : 90/j

• Nombre de stylos utilisés : 0

• Public touché : au moins les rédacteurEs et leurs familles (tu parles, si seulement…)

• Nombre de pages de journaux genre L'Express, etc. avec lesquelles on se torche : 17 (on mange trop)

• Nombre de fois que Vinz a dit « trop à l'ancienne » depuis qu'il a du poil : 923987

• Nombres de Voix du Nord pas lues : quasi toutes

• Nombre de personnes sur une même chaise lors du bouclage : deux, ça tourne

L’ENL et son site "Lille 43000" en quelques notes

« Et maintenant quand je regarde le gros carnet rouge que j’ai trimballé dans tout ce cirque, je vois plus ou moins ce qui a dû se passer. La couverture est à moitié lacérée ; certaines pages sont déchirées, d’autres ratatinées et tachées par ce qui semble être du bourbon, mais dans l’ensemble, avec l’aide de quelques éclairs sporadiques de ma mémoire, les notes racontent bien, semble-t-il, ce qui s’est passé. Voilà : »

(HST, « Le Derby du Kentucky est décadent et dépravé », 1970)

L'École Néogonzo de Lille (ENL) a été fondée en 2007 par des adeptes du journalisme gonzo pratiqué dans les années 1970 par Hunter S. Thompson. Leur idée était de former de véritables professionnels de l’information capables de faire face à toutes sortes de situations de crise, comme les guerres, les beuveries, les blocages d’universités ou les séances de torture à la BFM TV. En d’autres termes, des journalistes de l’extrême prêts à s’impliquer totalement, quitte à se confondre avec leur sujet, voire à devenir le sujet, et préférant de loin intervenir plutôt que mentir. « La fiction, écrivait judicieusement Thompson, est une passerelle vers la vérité, que le journalisme ne peut pas atteindre. Les faits sont des mensonges lorsqu'on se contente de les ajouter les uns aux autres. »

Le site Lille43000.com est la vitrine de l’ENL. Il permet aux élèves de publier leurs travaux, de la brève au reportage sauvage, et à la direction de communiquer les actualités de la vie interne de l’école, ô combien riche en rebondissements. En effet, son histoire a toujours été mouvementée et, au fil du temps, Lille43000.com est devenu un véritable repaire de « journalistes vagabonds », déjà décrits par Thompson en ces termes : « Dans le meilleur des cas, [ils] étaient imprévisibles. Dans le pire, il s’agissait d’ivrognes dépenaillés auxquels on ne pouvait accorder la moindre confiance. Malgré cela, ils se débrouillaient pour éditer un journal. »

Dans ces conditions, rares sont les élèves de l’école qui sont parvenus à décrocher le diplôme de journalisme ès gonzo, et rares sont ceux qui y parviendront un jour. Malgré cela, ils se débrouillent pour éditer un site. Et faire du journalisme une expérience vécue à fond la caisse, avec les moyens du bord, toujours le couteau entre les dents. Les curieuses et curieux qui veulent en savoir plus n’ont qu’à en faire eux-mêmes l’expérience. •

« C’était vraiment bon, et je le recommande vivement – au moins pour ceux qui peuvent supporter le trip. Quant à ceux qui ne supportent pas, ou que ça ne tente pas, il n’y a pas grand-chose à ajouter. Pas maintenant, et certainement pas par moi, ni par Raoul Duke. Las Vegas Parano sonne le glas d’une époque… et aujourd’hui, par cette fantastique matinée d’automne dans les Rocheuses, je n’ai plus envie que d’abandonner cette bruyante machine noire et de m’asseoir nu sous la véranda, au soleil. »

(HST, Notes pour la jaquette de « Las Vegas Parano », 1971)

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